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PECH • Adoption de mon rapport sur l’impact des déchets marins sur les pêcheries
Aujourd’hui la commission PECH du Parlement européen a adopté le rapport sur l’impact des déchets marins sur les pêcheries, pour lequel je suis rapporteur.
« C’est un sujet qui me touche particulièrement car j’ai pu observer les premiers déchets en mer il y a de cela 30 ans, lors de mes premières courses au large. Je m’implique depuis des années pour la préservation des écosystèmes marins et le développement d’une pêche plus durable. Il est grand temps d’intégrer ensemble tous les défis maritimes, dont évidemment la pollution marine, qui menace tout autant nos écosystèmes que nos activités de pêche » explique Catherine Chabaud.
Lutter contre les déchets marins et répondre à leur impact sur les pêcheries nécessite un cadre d’action global pour agir de l’amont vers l’aval et renforcer le lien terre mer dans les politiques publiques : « 80% de la pollution marine provient de la terre. Quand on parle de déchets marins, on ne peut pas simplement prétendre nettoyer l’océan sans action concertée. Il faut agir avec bon sens sur des zones d’accumulation des déchets tout en mettant l’accent sur la prévention, la recherche mais aussi l’innovation, afin d’intégrer de la circularité dans tout le secteur de la pêche, ce qui représente aujourd’hui de nombreux défis » déclare Catherine Chabaud
Cela suppose donc plusieurs points clés :
- une meilleure connaissance de l’origine et la propagation des déchets marins
- un cadre législatif plus efficace
- une vision holistique et globale du cycle de vie des déchets
- un plan d’action à terre, notamment contre les déchets sauvages qui suivent le chemin des cours d’eau dans les bassins versants et plus spécifiquement sur les micro et nano plastiques
- le développement d’une véritable économie circulaire dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture
- le lancement d’une collecte coordonnée des déchets dans les cours d’eau, les estuaires et en mer.
« L’Union européenne a déjà de nombreux outils en main pour allier préservation des écosystèmes marins et activités de pêche, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour arriver à lutter, de front, contre les déchets marins. C’est une responsabilité diluée, entre de nombreux acteurs et secteurs différents, mais qui impacte de manière alarmante un endroit si précieux à la vie sur terre : notre océan et nos mers. Si nous voulons réellement agir contre les déchets marins, il est temps d’endosser nos responsabilités individuelles et collectives et que chacun mette la main à l’ouvrage » conclue Catherine Chabaud
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