Déjà marraine l’an dernier pour la première édition, j’ai eu l’honneur de parrainer cette année encore, la formation des journalistes aux enjeux liés à la mer pour la deuxième année consécutive, aux côtés d’un parrain prestigieux, Jean-Louis Etienne.
Le 25 août dernier, j’ai ainsi rejoint les bancs de l’Université universitaire européenne de la mer, implantée à Plouzané, près de Brest, tout prêt de l’Ifremer et de quelques grandes institutions de recherche sur l’océan. Et j’ai pu partager avec la vingtaine de journalistes présents, les grands enjeux actuels au niveau national, européen et international.
J’ai soutenu cette initiative lancée par Paul Treguer, professeur émérite, en partenariat avec ISblue (institut interdisciplinaire sur la mer), le Centre de Formation des Journalistes et l’Institut France Québec maritime, dès son lancement car c’est précisément l’initiative que nous avions suggéré il y a dix ans quand le présidais le groupe de travail sur la sensibilisation à la mer du Grenelle de la Mer. La thématique est plurielle et pas forcément facile à comprendre.
En outre, ancienne journaliste, ex rédactrice en chef de la Revue Thalassa ou co-productrice d’une série documentaire sur le développement durable, je ne pouvais pas ne pas marquer mon soutien ! et j'ai une idée de la difficulté à donner de la place à la mer dans les rédactions. C’est aussi aux journalistes qui s’y intéressent que je voulais marquer ma reconnaissance ! Le sujet est souvent à la marge de l’espace public. Au regard de ses richesses, des formidables services qu’elle rend à l’Humanité, la Mer ne doit pas rester une goutte d’eau médiatique !
Cette intervention devant d’anciens confrères, m’a également permis d’évoquer mon appel pour la reconnaissance de l’Océan comme bien commun de l’Humanité. En effet, il n’est plus seulement l’heure de parler de la Mer, mais aussi de sensibiliser chacun aux dangers qu’elle court. Cette prise de conscience de notre responsabilité individuelle et collective, sera aussi rendue possible par le travail de ceux qui nous informent. C’est là aussi que cette école d’été prend tout son sens.
