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Le phare de Cordouan : un bien précieux pour le patrimoine national, européen et mondial
Le 25 octobre dernier, j’ai eu la chance de visiter le phare de Cordouan (Gironde), plus vieux phare de France encore en activité, en compagnie d’Isabelle Autissier, présidente de WWF France de Yves Parlier, fondateur du projet Beyond the sea, de l’océanographe Françoise Gaill, de Christian Buchet, historien de la mer et de Gérard Mourou, Prix Nobel de Physique 2018. Notre point commun ? Nous sommes tous ambassadeurs de la candidature du Phare de Cordouan au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous avons notamment pu échanger avec les porteurs du projet, Pascale Got, présidente du syndicat mixte pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde ou encore Éric Banel, directeur interrégional de la mer Sud-Atlantique, avec qui j’ai eu le plaisir de collaborer à l’époque du grenelle de la mer ou à la création de la Plateforme Océan et Climat.
Le phare de Cordouan est un bien unique, tant par son architecture que par l’environnement qui l’entoure. De cela, l’équipe passionnée qui porte le projet, est parfaitement consciente. Nous avons par exemple évoqué en compagnie des deux autres marins qui comme moi, soutiennent cette candidature, et avec notre prix Nobel (pour ses travaux sur le laser), l’idée d’une autonomie énergétique totale du phare.
Cordouan est un symbole pour les marins, mais il figure aussi la dimension maritime de la France. Associé à une démarche responsable, le dossier de candidature, ne pouvait avoir que mon soutien. Avec le souhait que l’Union européenne toute entière puisse s’enorgueillir d’un tel classement.